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✨ Je ne sais pas quitter… mais j’apprends

Je ne sais pas toujours quitter… mais j’apprends.

À toi qui me lis,toi qui hésites,toi qui sens que quelque chose s'effrite en dedans…

Je te dis ceci... Moi non plus je ne sais pas toujours quitter. Je l’avoue. Parfois, je ne sais pas partir quand mon cœur est encore accroché à un fil, même si ce fil me blesse à chaque mouvement. Parfois, je ne sais pas dire non quand on attend de moi que je dise oui, quand j’ai peur de décevoir, de briser, d’être celle qui dérange l’ordre établi.

On croit souvent que « quitter », c’est un grand mot. Un grand départ. Une porte qu’on claque. Une vie qu’on laisse derrière soi.

Mais parfois, quitter, c’est si petit qu’on le chuchote à peine. C’est un regard détourné. Un soupir qui s’échappe. Un “non” prononcé du bout des lèvres. C’est refuser une main tendue qui ne nourrit plus. C’est rester assis.e alors qu’on nous demande de se lever — ou se lever quand on nous demande de rester assis.e.

Parfois, quitter, c’est simplement cesser de se trahir.

Mais voilà, je ne sais pas toujours faire ça. Ou plutôt : je n’ai pas appris à le faire.

On ne nous enseigne pas à partir. On nous enseigne à tenir. À endurer. À comprendre. À pardonner. À attendre encore un peu, au cas où ça changerait. À s’oublier doucement, au nom de l’amour, de la stabilité, ou de la peur de l’inconnu.

Quitter, ce n’est pas juste abandonner quelqu’un ou quelque chose. C’est choisir de se retrouver. C’est dire à voix basse : j’aspire à plus, j’ai envie de plus.  C’est affronter le vertige du vide, sans garantie, sans carte, juste avec cette sensation étrange que l’on s’éteint à rester.

Et ce n’est pas plus facile quand il s’agit de petites choses. Changer un comportement, dire non pour la première fois, poser une limite, refuser de sourire quand le cœur est lourd… Ce sont de petits actes de départ. Des départs intérieurs. Et pourtant, les mêmes peurs reviennent nous frôler :la peur de blesser,la peur de regretter,la peur de perdre notre place dans le cœur des autres… ou dans le nôtre.

Mais à force de ne pas toujours savoir quitter, on finit parfois par se quitter soi-même.

Alors à toi,à vous,qui hésitez à faire ce pas, petit ou immense,je veux dire ceci :

Il n’y a pas de bonne manière de partir. Pas de formule magique. Mais il y a cette vérité douce : quitter, ce n’est pas toujours fuir. C’est souvent choisir la vie, même si elle fait peur. C’est s’offrir la chance de respirer autrement. C’est dire oui à l’inconnu… parce que le connu nous fait mal et nous empêche d'avancer.

Et même si tu trembles, même si tu n’es pas toujours prêt.e, sache que tu n’es pas seul.e. Moi aussi, j’apprends. À poser les mains sur mes peurs. À ne pas courir tout de suite. À me dire que parfois, rester, c’est plus douloureux que partir.

Et que je mérite la lumière.

Je ne sais pas toujours quitter… mais j’apprends.

Avec tendresse, Mme Touski xx

 
 
 

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